Après le cuisant échec de Bouygues Telecom dans ses propositions de rachat de SFR, c’est au tour de ce dernier de faire l’objet d’un rachat. Malgré les surenchères de Bouygues Telecom pour racheter SFR, Vivendi la maison mère de SFR, a fini par jeter son dévolu sur Numéricable. Laissant ainsi Bouygues Telecom dans un contexte de forte concurrence et inquiet vis à vis des perspectives envisagées sur le marché des Télécoms. Depuis l’annonce de Vivendi concernant le rachat de sa filiale de SFR, les médias ont révélé que Free étaient en pleine démarches de négociations avec son concurrent Bouygues Telecom. Une information qui a pu surprendre la sphère des Télécoms mais qui reste facilement compréhensible. En effet Bouygues Telecom a des difficultés depuis l’arrivée des offres de forfaits mobile low cost sur le marché. De plus la centralisation du marché avec SFR et Numéricable pourrait mettre Bouygues Telecoms dans une situation de faiblesse. En effet l’opérateur a dû faire de lourds investissements pour déployer son réseau mobile et il espérait s’appuyer sur l’attrait de ses nouvelles offres de forfaits afin de combler ses investissements dans ses infrastructures. Or le succès commercial de ses forfaits semblerait relatif. Selon le quotidien Le Parisien, les négociations auraient commencé en mars dernier. Dans le cas où Bouygues Telecom rachetait SFR, le PDG avait conclu un accord avec Free lui cédant son réseau de 1500 antennes mobiles. Dernière nouvelle en date : la question du rachat de la totalité de la filiale télécom du groupe Bouygues. La partie n’est pas encore gagnée puisque les opérateurs ne sont pas d’accord sur le montant. Bouygues Telecom estime son activité (réseau, fréquences, clients en téléphonie fixe et mobile) à huit milliards d’euros tandis que Free Mobile propose cinq milliards d’euros.